mardi 30 décembre 2008

À vos marques! Prêts! ATTENDEZ!!! 30 décembre 2008

Bonjour à tous,

Nous voilà de retour. Pour le moment nous allons utiliser les services de notre ami Martin pour vous transmettre les quelques lignes qui suivent. Comme vous l'aurez constaté ils nous est impossible, pour le moment, d'obtenir une connexion internet suffisamment rapide pour communiquer avec le Québec.
Pour notre part, la journée c'est bien déroulé malgré qu'elle fut sous les thèmes du repos forcé et de l'attente. Les autres collègues du groupes de grimpeur ce sont fait attendre une partie de la journée puisqu'une des participantes a perdues sont équipement dans les transferts de baguages à l'aéroport. Après avoir pris le temps d'assister notre future collègue à la location d'équipement nos guides ont quand même réussi à réunir le groupe pour la fin de l'après midi dans le but de faire la distribution des sacs aux muletiers.
Pour l'instant nous sommes toujours à Puente Del Inca (Le pont des Incas). La photo que vous voyez présentement est celle des ruines d'une ancienne hôtel de luxe (Hot spring) qui fut bâtit en 1925 et détruite 40 ans plus tard par une avalanche. La photo n'est pas (elle l'est maintenant!) une des nôtres mais soyez sans craintes nous en avons fait plusieurs. Vu le léger retard du groupe aujourd'hui vous comprendrez que le départ ce fera vers 10h00 ou 11h00 (heure local) demain.

PS: Veuillez, svp, envoyer des commentaires sur le blog plutôt que sous forme de courriels; ces derniers étant trop difficile à récupérer. Merci


Martin


Équipe ModeXP

lundi 29 décembre 2008

La veille du grand départ 29 décembre 2008

Les nouvelles sont bonnes, de la part de nos trois grimpeurs. Ce soir vers 21h00, ils étaient tous installés dans leur chambre à Puente Del Inca (2740 m) après une très bonne journée d'acclimatation. La journée d'aujourd'hui fut consacrée à une randonné à plus de 3045 mètres d'altitude. La randonné c'est bien déroulé et leurs acclimatation est sur la bonne voie. Une nervosité positive se faisait sentir dans leurs voix, malgré cette fébrilité palpable notre trio Modexp est de très bonne humeur. La température est magnifique et les paysages sont à couper le souffle.

Demain 30 décembre 2008, le grand jour. Nathalie, Philippe et Stéphane rencontrerons leurs guides et les autres participants pour le départ du trek. Parmi les randonneurs il y a des Danois, des Allemands et évidemment nos trois québécois, le tout supervisé par deux guides Argentin. Nous aurons certainement droit aux présentations des guides et collègues du trek sous la forme d'anecdotes toutes plus intéressantes les unes des autres.

Aussitôt que les problèmes de communication seront réglés ils nous transmettrons des photos.

Martin, pour l'équipe Modexp.
martinpoirier@mac.com

Enfin nous voilà!!!

27 décembre,

Nous voilà de retour sur la route, nous sommes à bord de notre autobus qui nous mènera à notre destination finale pour les trois prochains jours soit Puente Del Inca. Hier, nous avons dormi dans un luxueux hôtel de Mendoza, Executive Hotel ! Si luxueux que nous en étions gênés, pas du tout ce à quoi nous nous attendions. Enfin, j’imagine que c’est leur façon de vouloir nous impressionner, ce fut réussi mais superflu. C’est donc après un bon repas dans un restaurant typiquement argentin que nous avons trouvé avec joie le confort de nos lits royaux ! Une nuit de courte durée puisque le réveil sonna à 8h ce matin pour la vérification de notre équipement par un émissaire de la compagnie Aconcagua Expeditions. Tout y était et nous voilà à engloutir notre petit déjeuner avant de partir avec notre accompagnatrice pour l’achat de nos permis d’ascension qui sont maintenant à 480$ USD comparativement à 330$ en septembre, conséquence directe du nombre croissant d’alpinistes venant s’y mesurer. Notre accompagnatrice nous abandonna sur place ayant un autre groupe à rejoindre au terminal d’autobus. Nous avons eu quelques difficultés à retrouver notre hôtel n’ayant point de carte de la ville avec nous ! Une chance que nous avions un bon sens de l’orientation, enfin certains d’entres nous… hi !hi ! De là, j’ai pu enfin vous écrire et réussir à enregistrer notre premier point SPOT ! Vous pouvez donc déjà visualiser notre emplacement via le lien SPOT sur notre site www.aconcagua2009.com.

Mendoza

Mendoza est sans contredit, tant de l’avis des Argentins que des touristes, la plus belle ville d’Argentine. Fait intéressant, elle fut entièrement détruite en 1861 par un terrible tremblement de terre. Sa reconstruction commença dès 1863 avec l’aide d’un architecte français du nom de Ballofet. Celle-ci fut reconstruite sur un site voisin de l’ancienne. Autre fait intéressant, ses rues sont presque toutes bordées d’arbres dont le but est d’y maintenir une température agréable pour les habitants car Mendoza est bâtie en plein désert. Mais comment y a-t-on fait pousser ces arbres ? Par un ingénieux système d’aqueducs pluviaux à ciel ouvert. Ce qui fait de Mendoza, un véritable oasis de verdure en plein cœur du désert. Verdoyante, cosmopolite, à la fois bourgeoise et bohème, elle vous séduit à coup sûr ! Capitale des vins du nouveau monde, Mendoza jouit d’une réputation internationale pour la qualité de ses vins. En particulier ses meilleurs crus issus du cépage emblématique de la région, le malbec dont le terroir et les vignerons ont su tirer la quintessence… Nous reviendrons sur ce savoureux sujet à la fin de notre aventure quand nous pourrons vous en parler davantage…

28 décembre,

Nous voilà enfin arrivés à Puente Del Inca! Nous sommes arrivés hier soir, vers 19h30. Le temps de s’enregistrer et nous voilà dans notre chambre qui semble correcte, sans plus. Enfin, c’est un peu normal quand on pense à celle que nous avons quittée pour venir ici ! Hi! Hi! Hi! Mais nous sommes très heureux d’être enfin à 2740m d’altitude et de commencer cette précieuse acclimatation. Aujourd’hui, nous avons prévu une petite montée de 300 à 500 mètres d’altitude histoire, d’entamer davantage le processus. En effet, il est de bon augure de monter plus haut et de dormir plus bas dans le long processus d’acclimatation. Je vous reviendrai d’ailleurs sur ce sujet un peu plus tard. Finalement, la journée ne s’est pas tout à fait déroulée comme prévu. En effet, la situation géographique de Puente Del Inca rend les communications satellites pratiquement impossible. Étant située au creux des montagnes, qui sont très rapprochées, nous n’arrivons pas à obtenir de plage satellite suffisante pour transmettre des données Internet. Alors, je continue de vous écrire régulièrement et vous aurez les textes en un seul envoi dès que nous aurons une plage suffisamment longue pour transmettre. C’est donc pour tenter de remédier à cette situation qu’aujourd’hui, je suis parti seul pour Penitentes un petit village voisin situé à environ 7km, où parait-il, il y aurait un accès Internet ! Je dis parait-il car une fois sur place, il n’y avait aucun accès à Internet. Je suis donc rentré bredouille de ma mission de transmission des textes du Blog. Cependant, nous avons tout de même franchi nos quelques centaines de mètres d’altitude chacun de notre côté, Phil et Nat ensemble et moi de mon côté sur le chemin du retour. Demain, nous l’espérons, nous vous transmettrons ces quelques lignes et nous poursuivrons notre travail d’acclimatation en tentant d’atteindre 3200m d’altitude…

À suivre…

Suite du 28 décembre

Nous avons acheté chacun un sandwich fourre-tout et sommes partis à la recherche d’un sentier nous permettant de grimper quelques mètres. Après avoir traversé la rivière par le biais d’un pont ferroviaire on ne peut plus vertigineux, Nat et moi faisions notre première entrée en montagne du voyage. Difficile en quelques lignes de vous décrire la prestance naturelle des paysages, mais les photos qui suivront éventuellement sauront y rendre justice. Nous avons donc grimpé quelques centaines de mètres en suivant des sentiers de mules. Rendus en haut, nous étions persuadés d’avoir franchi un bon 1000 mètres, en regardant vers le bas. Hélas, ce n’est qu’une illusion, nous avons à peine franchi 300 mètres, ce qui nous amène à environ 3000m. Quatre heures trente de marche plus tard, nous sommes de retour au refuge et la douche est bonne. Je rajouterai pour l’instant que notre acclimatation se déroule très bien. Nous buvons déjà environ 4-5 litres d’eau par jour sans trop d’effort, question de compenser pour les effets du climat excessivement aride du désert de l’Argentine… nez et mains asséchés sont des inconforts auxquels les petits québécois natifs d’une région très humide devront s’habituer.
Bref, tout se déroule comme prévu (à part la connexion satellite) et l’aventure ne fait que commencer !

Phil et Nat. :0)

samedi 27 décembre 2008

Nous sommes arrivés!

Bonjour à tous!

Nous voilà enfin partis affronter notre destin sur les pentes hostiles du Mont Aconcagua. Les paris sont tenus et peu d'entres eux nous donnent gagnant. Qu'à cela ne tienne, l'équipe est fin prête à relever le défi et surtout à vivre cette grande aventure.

Assis dans l'avion nous passons une partie des 11 heures de vol à nous remémorer les événements de l'année qui a précédé notre départ. Il y a déjà plus d'un an qu'avait lieu notre première rencontre d'équipe, l'eau à coulé sous les ponts depuis et l'équipe s'est quelque peu modifiée. Pourtant malgré les nombreuses difficultés nous sommes là. Certains diront que le défi commence à peine! Nous dirons simplement qu'il a débuté depuis longtemps. Il nous aura fallu trouver la motivation nécessaire à l'entraînement, à mettre en oeuvre différentes activités de levée de fonds et sans compter la planification du trek lui-même. De nombreuses heures ont été investies dans ce projet souvent au détriment de la vie familiale. Pour certains, le prix à payer fut trop élevé. Si aujourd'hui nous nous réjouissons d'être ici, nous gardons une pensée pour ceux qui en ont souffert et nous les remercions de leur support et de leur présence à nos côtés.

À suivre...

27 décembre,

Nous sommes finalement arrivés à Mendoza sain et sauf hier soir vers 10 heures pm (heure locale) après un très long trajet à bord d'un petit autobus! Si le paysage était à ravir, les multiples postes de douanes à franchir l'étaient pas mal moins... Enfin quoi qu'il en soit, je serai très bref ce matin, juste vous dire que nous y sommes enfin et que nous vous reviendrons un peu plus tard aujourd'hui avec plus de détails...

Buenos dias!

Stéphane Morin
Chef d'équipe

samedi 6 décembre 2008

Entraînement dans la neige

Cette fois-ci, il n'est pas seulement question de team bonding mais bel et bien de préparation physique et psychologique également. Une surprise majeure nous attendait dans le parc de la Gatineau... neige...neige...et encore de la neige. Malgré les traces minimes en ville, le parc était recouvert d'une couche épaisse blanche qui rajoutait un défi supplémentaire à notre marche de 15km avec sac à dos de 60lbs...sans raquettes.

Ce fut un entraînement réel dans un paysage indescriptible. Le temps d'arrêter occasionnellement pour une collation, une gorgée d'eau et une p'tite photo... et nous voilà reparti. On commence à ressentir les effets de marcher pendant d'interminables heures, à côté de nos coéquipiers. On se sent à la fois seuls et unis... seuls à se recueillir dans nos pensées mais unis à partager l'expérience et quelques rires.

La montagne est à la fois une activité solitaire et d'équipe. Seul, parce qu'on médite presque, on entre parfois dans une bulle et on réfléchit... à n'importe quoi. Ce weekend, on réfléchit et on anticipe le grand défi devant nous...l'Aconcagua... nous sommes si près. C'est à la fois excitant, énervant et un peu épeurant.

Sommes-nous prêts? Le serons-nous jamais assez? C'est le doute de l'athlète qui veut se pousser au-delà de ses limites et avoir pensé au moindre petit détail dans sa préparation. Je crois que oui, nous sommes fin prêts... reste à voir si cette préparation de presqu'un an sera suffisante pour répondre adéquatement au colosse des Amériques en janvier prochain.

Il nous reste donc un gros entraînement le weekend prochain au mont Marcy, beaucoup de logistique à finaliser, et voilà... plus vite qu'imaginable, nous serons assis sur nos sièges d'avion en train de rire, rêver et anticiper... l'aventure de notre vie.

Suivez nos aventures dans deux semaines et pendant notre voyage par notre section BLOG au http://www.aconcagua2009.com/

Philippe Gaignery
Rédacteur
Équipe Aconcagua 2009

mercredi 3 décembre 2008


Le 26 novembre dernier, nous accueillions familles et amis à la Boîte à chansons à Gatineau pour notre premier souper bénéfice pour la Société canadienne de la sclérose en plaques, une des raisons pour laquelle nous grimperons le mont Aconcagua en janvier 2009.
L'événement fut un franc succès. Un souper spaghetti fut servi aux invités. Ensuite, de nombreux prix de présence furent offerts lors d'un tirage aux gens présents.
Ensuite, notre invité spécial s'adressa à la foule. Jean-François Carrey, plus jeune canadien à avoir franchi le sommet de l'Everest, a parlé de son expérience et de l'aventure en haute montagne...merci JF!
Un gros merci spécial également à Jean-François Mercier et Fred de TAG Radio, 96,5 FM, la radio des gens de l'Outaouais. Tous deux étaient présents pour nous supporter dans nos démarches et ont également dit quelques mots à la foule.
Merci à tout le monde présent pour votre soutien et votre chaleur. Nous grimperons la montagne avec vous tous dans nos coeurs.
Sur la photo, de gauche à droite : Stéphane Morin, président de Modexp Expéditions Plein-Air et grimpeur de l'équipe Aconcagua 2009, Jean-François Carrey, plus jeune canadien à avoir franchi le sommet de l'Everest, Natalie Tremblay, grimpeuse et membre de l'équipe Aconcagua 2009, Fred de Tag en arrière-plan, Philippe Gaignery, grimpeur et membre de l'équipe Aconcagua 2009 et finalement mais non le moindre, Jean-François Mercier de Tag Radio.
Merci au photographe Martin Poirier pour la photo :http://web.mac.com/martinpoirier
Suivez nos aventures sous peu au http://www.aconcagua2009.com/
Philippe Gaignery

dimanche 16 novembre 2008

Entraînement au mont Marcy


En fin de semaine, nous étions en entraînement dans les Adirondacks pour deux raisons : entraînement physique et "team bonding". À notre arrivée vendredi soir, une lune orangée guidait notre sentier jusqu'à Marcy Dam. Les nuages clairsemés donnaient au ciel une allure ésotérique. La rando d'approche s'est bien déroulée et les 4 randonneurs se sont installés pour un p'tit souper en lean-to et la conversation fut intéressante.


Motivés par notre projet, nous étions prêts à attaquer ce sommet déjà connu par tous et envisagions une acclimatation au froid importante pour le succès de l'Aconcagua , mais malheureusement le samedi fut une journée totalement merdique... pluie...pluie...pluie...et finalement, pluie torrentielle! Alors, nous sommes quand même allés nous dégourdir les jambes, question de faire circuler le sang.


Samedi soir venu, un autre bon souper nous mena tard dans la nuit à la suite d'une conversation intense... et d'un "team bonding" définitif. Hors de tout doute, nous sommes prêts pour attaquer le projet de notre vie... l'Aconcagua.


La nuit se rafraîchit et nous nous réveillons à l'aube d'un zéro degré. Finalement, la température est idéale : petits flocons de neige, température fraîche, un soleil levant à travers quelques nuages gris, le paysage est féérique. Nous devons par contre revenir à notre réalité de la vie urbaine quotidienne, nous avons tous des boulots qui nous permettent de financer nos projets de fous. Alors, en route pour la ville après un déjeuner style bûcheron à l'Américaine, de retour à Gatineau... et la vie continue.


Plus que 5 semaines avant le grand départ. Le temps passe vite, mais l'horaire est établi et convient à tous. Reste à voir comment les grands aventuriers se débrouilleront en décembre sous la neige et le froid.


Suivez nos péripéties dans le prochain blog ou visitez notre site web au http://www.aconcagua2009.com/


Philippe Gaignery

samedi 1 novembre 2008

Aconcagua 2009 "Au Sommet de l'eSPoir"

L'expédition Aconcagua 2009 est une initiative de l'équipe Modexp Expéditions Plein Air visant à réunir une équipe de gens ordinaires, amateurs de plein air et de montagnes, vers un seul et même objectif. Cependant, au-delà de l'aspect social et humanitaire qui les unissent, l'atteinte du « Toit des Amériques » représente pour tous un défi personnel important où ils devront puiser au fond d'eux-mêmes pour trouver la force et la détermination nécessaires à l'atteinte du sommet. Plusieurs membres n'en sont pas à leurs premières expériences dans le domaine, certains visent même l'atteinte des 7 sommets du monde.

Notre groupe désire sensibiliser le public à la cause en prêtant ses jambes aux personnes atteintes de cette terrible maladie qu'est la sclérose en plaques. La totalité des fonds recueillis sera remise à la Société canadienne de la sclérose en plaques et permettra de financer les programmes de recherches et les services offerts aux bénéficiaires.

Lors de ce périple, un court métrage et un documentaire seront réalisés. Ceux-ci seront offerts aux écoles ainsi qu'à plusieurs autres organismes sous forme d'ateliers conférences. Bien entendu, une expédition d'une telle envergure nécessite des ressources matérielles et financières importantes. Dans une proposition d'échange de services et de partenariats, nous vous invitons à partager avec nous des moments exceptionnels, tant sur le plan humain que professionnel.

Ce Blog vous permettra de suivre le parcours des grimpeurs tout au long de cette expédition. De plus, vous serez en mesure de communiquer avec eux directement via notre section Forum. Pour ceux et celles qui suivront nos aventuriers, nous espérons que vous apprécierez l'aventure.
«Merci de nous encourager et de nous aider à transmettre un message d'eSPoir»

jeudi 15 mai 2008

Arequipa et la Princesse inca des glaces

Buenos dias,

Laissez nous le plaisir de vous parler davantage de la ville d'Arequipa et de ses principaux attraits. Tout d'abord, il est reconnu au Pérou que la Plaza des Armas d'Arequipa est la plus belle de toutes! Nombreux sont ceux qui y nourissent les pigeons, qui profitent du soleil près de la fontaine, face aux majestueuses cathédrales qui les entourent. Il fait bon vivre de s'y retrouver l'espace d'un instant du fait que la foule y est des plus diversifiée!

Mais rien ne vaut la visite que nous avons faite au "Museo Santuarios Andinos d’Arequipa" où nous y avons fait la connaissance de la "momia Juanita", la Princesse des glaces qui y est exposée avec tous les honneurs comme Toutankhamon dans son musée égyptien. Découverte le 8 septembre 1995 dans la calotte glaciaire du Nevado Ampato (6 380m) par le guide aréquipénien Miguel Zarate et l’archéologue américain Johan Reinhard, la jeune fille d'Ampato a permis jusqu'alors de découvrir certains secrets de la civilisation inca.

Elle est sans nul doute la momie la mieux conservée, ses tissus et liquides organiques étant pratiquement intacts, de toutes celles découvertes au sommet des Andes péruviennes, en raison à son exposition aux très grands froids qui sévissent à cette altitude. Maintenue dans un caisson de verre réfrigéré, elle est aujourd'hui conservée à son état naturel, sans être embaumée, pratiquement comme elle a été sacrifiée il y près d'un demi-millénaire, en position foetale, puisque la mort constituait une deuxième naissance. Les nombreuses études réalisées sur sa dépouille, notament sur les bactéries et virus qu'elle contient, ont permis de livrer des indications sur l’état sanitaire des populations andines de l’époque et le contenu de son estomac donne un aperçu de l’alimentation d’alors.

Âgée entre 12 et 14 ans, cette jeune fille a été offerte comme sacrifice humain aux dieux il y a presque 530 ans. Il est intéressant de noter que pour la civilisation inca, les montagnes étaient des dieux vivants qui leur exprimaient leur vitalité, leur colère... Le rituel entourant sa mort implique que cette fille fût choisie pour sa grande beauté, son innocence et son immaturité sexuelle. Juanita était consciente d'être une offrande aux dieux, cette offrande symbolisant à cette époque l'immortalité, le passage de la vie humaine à la vie divine. Son long périple débutant à Cusco, capitale inca, durait 5-6 mois (580 km) jusqu'au volcan Ampato à Arequipa, où chaque pas la rapprochait d'une mort certaine. Recouverte de fines étoffes incaïques et entourée de plusieurs offrandes telles que des figurines de lamas en argent, des étoffes tissées finement, un vase à chicha (bière de maïs), la noblesse de cette jeune femme n'est plus à discuter. Ces offrandes sont également exposées au musée.

La visite dans cette voute "sacrée" est payante (15 soles par personne) et comporte certaines régles issues du gros bon sens, même si parfois cela peut choquer certains touristes. Par exemple, il est interdit de prendre des photos ou de filmer, les appareils devant être déposés en consigne (barrés et vous avez la clé) à l'accueil, tout comme il est obligatoire de faire la visite accompagné d'un guide (la visite peut se faire en français!). La première partie de la visite comporte un bref documentaire, mais combien intéressant, réalisé par le National Geographic, la principale source de financement de l'expédition de 1995. Au-delà de la forme, certains diront qu'il est mal traduit (eh oui, nous avons la chance qu'il soit disponible en anglais, sous-titré en français!) et très répétitif, il importe de saisir les informations pertinentes qu'offre ce documentaire. Après tout, c'est toute une page d'histoire à laquelle nous assistons dans cette pièce sombre!

Voilà qui conclue l'hommage à Juanita, la princesse des glaces de l'Ampato. En espérant avoir contribué à votre culture personnelle, nous aimerions faire un bref clin d'oeil à une petite attraction jugée tout de même intéressante, soit le "Zoo de jesùs" situé à quelques kilomètres d'Arequipa. Nous avons pu y observer, et même photographier (!) entre autres le Condor et le Puma, deux des trois symboles importants de la civilisation inca. D'autres animaux sont également en exposition. La visite est payante (3 soles par personne) et ne dure pas très longtemps (le zoo est petit!), mais constitue tout de même une alternative à la jungle humaine d'Arequipa!


Ce qui conclue également notre récit de voyage! Aujourd'hui, nous prendrons notre envol vers notre cher Québec et nos proches qui nous ont beaucoup manqués! Merci de votre fidélité et également un merci tout spécial pour tous vos commentaires qui furent grandement appréciés.

Sur ces derniers mots,
Hasta luego amigos! Nous rentrons à la "casa"...

Nous avons dépassé le Kilimanjaro (5,895m)

Holà,

La plupart des agences d'Arequipa offrent l'ascension du Chachani sur 2 ou 3 jours avec guide de montagne. Cependant, comme notre séjour d'acclimatation à Puno nétait pas prévu à l'horaire, nous avons opté pour un seul "push", c'est-à-dire en une seule poussée vers le sommet. Comme nous étions parfaitement acclimatés à 4,000m, nous avons réservé notre 4X4 pour le soir même! Notre aventure débuta donc vers 12h15 am dans le hall du Reyna où nous attendions avec fébrilité notre chauffeur privé moyennant la somme de 105 U$. Le trajet d'Arequipa - Chachani est d'une durée de +/- 2h sur une petite route sinueuse et peu carossable. Ce qui n'empêche pas notre jeune conducteur de s'y enfoncer à toute allure avec pour toute lumière que celle des phares du 4X4 qui se reflètent sur la montagne. Une fois arrivés à 5,080m, terminus tout le monde descend, c'est ici que commence la véritable aventure.

Nous ajustons sacs à dos, bâtons de marche et frontales, voilà que nous nous enfonçons dans la pénombre à l'assault du Chachani. Pour la première section, nous suivons un sentier montant en serpentin jusqu'au camp Azufrera (5,300m) situé au coeur d'un amas de rochers. Une fois passés le camp, la piste devient moins évidente et nous perdons de précieuses minutes à tenter de la reprendre. Cette piste de sable fin aux allures de cendres nous mènera au lever du jour au Col Fatima (5,600m). Il est maintenant 5h30 am et en face de nous se dresse, plein Ouest, le sommet du Chachani! Mais ne crions pas victoire, car pour l'atteindre, nous devrons traverser de nombreuses difficultés.

Première surprise (et de taille!!!) le premier glacier, il était en légère pente descendante mais tout de glace, impossible à traverser sans crampons. Première difficulté, chausser les crampons à plus de 5,600m d'altitude (rien à voir avec le confort du salon chez-nous!), il fait froid(-15 à -20 avec le facteur vent), nous devons donc conserver nos gants pour les chausser. Puis nous nous lançons, piolet à la main, à notre première traverse de glacier! Ce qui fût assez agréable devons nous l'avouer. Jusqu'à ce moment, nous étions encore convaincus qu'il s'agissait d'un des rares glaciers à traverser avant le Col Angel. Donc, une fois la traverse de +/- 20m effectuée, nous retirons crampons et rangeons notre piolet pour reprendre la piste. Mais voilà qu'à peine quelques mètres plus loin, nous arrivons face à une toute autre réalité! Devant nous se dresse un autre glacier, mais cette fois avec une pente de 35 à 45 degrés qui tourne sur lui-même de façon à dissimuler son importance...

C'est donc, cette fois-ci avec beaucoup de fébrilité, que nous rechaussons crampons et piolet, cette fois avec un peu plus d'aisance. Cette fois-ci avant de s'y aventurer, nous révisons les techniques d'auto-arrêt avec piolet quoique celles-ci soient moins efficaces sur ce type de glacier. En effet, il s'agissait ici de véritable glacier formé de glace vive et non recouverte de neige. C'est avec une certaine crainte que nous nous y engageons finalement, les crampons en entâmaient à peine la surface dure. À peine avions-nous franchit les premiers mètres, deuxième surprise, nous découvrons que celui-ci s'étend sur presque 1 kilomètre de long! Pas question de faire demi-tour! Nous franchirons donc la distance un pas à la fois en évitant de regarder en bas (ouff!!!).
Une fois l'interminable glacier traversé, nous constatons qu'il nous en reste encore plusieurs de moindre importance à franchir avant d'atteindre enfin le Col Angel! C'est donc, extrêmement fatigués que nous atteindrons le fameux Col vers 9h am. Nous réalisons alors que nous ne sommes pas à 100% de notre forme physique (à cette altitude, nous retrouvons seulement 50% du taux d'oxygène normal) et c'est également à ce moment que nous réalisons pour la première fois, qu'en cas d'accident, nous serions bien loin du reste du monde!

C'est donc fatigués à l'extrême que nous nous lançons à l'assault de la dernière partie du périple. Devant nous se dresse une pente de 45 à 60 degrés, laquelle nous devrons grimper par un autre sentier en serpentin. À partir de ce moment, nous devrons prendre une pause de quelques minutes tous les 15-20 pas! Une longue et interminable montée de 2h30min qui nous mènera, complètement exténués au sommet NE du Chachani (5,980m). C'est avec toute l'énergie du désespoir que nous avions franchit les derniers mètres de ce que nous croyions être le sommet, malheureusement pour nous il n'en était rien! Il se dressait là, encore loin devant nous, avec ces 6,080 mètres d'altitude. Je dis malheureusement car pour nous, nous savions qu'il s'agissait du point de non-retour, que si nous franchissions ce point à la poursuite du Sommet, nous risquerions de ne pas être en mesure de revenir... Alors, face à notre état de fatigue extrême, l'heure tardive, l'approche d'une tempête imminente et les 2 à 3 heures de rude montée nécessaire à l'atteinte du sommet, nous avons pris la seule décision qui s'imposait! Prendre une dernière photo et lui dire bonjour, à la prochaine fois...

Jetant un dernier et ultime regard vers le sommet, sans regret et avec le sentiment du travail accompli, nous entreprenons le long et pénible chemin de retour. Nous avions bon espoir de pouvoir contourner les glaciers par la vallée, toutefois, une fois arrivés à l'ombre de l'Angel, la dure réalité s'est vite imposée à nous. Nous devrons rechausser crampons et piolet pour franchir encore une fois la distance! Maintenant la tempête nous avait rattrappés et le vent s'imposait avec force sur les parois étroites du glacier. À peine le premier glacier franchit, Lorraine complètement exténuée s'effondre en larmes, elle devra puiser au fond d'elle-même pour trouver la force de continuer. C'est donc après quelques paroles réconfortantes et avec les jambes tremblantes que nous reprîmes le chemin de glaces vers le Col Azufrera! Inutile de vous dire que ce fût les plus longues et difficiles heures que nous ayons eu à traverser en montagnes. Le vent soufflait avec force et nous fouettait le visage, heureusement que nous avions des lunettes de ski.

Finalement, nous atteindrons le Col Azufrera vers 2h pm où nous retirerons enfin crampons et piolet. Nous enfilerons ensuite les quelques kilomètres qui nous séparent du 4X4 pour l'atteindre finalement vers 3h45 pm complètement vidés! Pendant la trajet qui nous sépare de notre lit au Reyna, nous réalisons à quelle point nous avons pris la bonne décision... Inutile de vous dire que nous passerons les 12 prochaines heures dans le confort de notre lit!
À suivre...

mardi 13 mai 2008

De retour sains et saufs!

Holà,
Nous sommes revenus sains et saufs de notre extraordinaire aventure au sommet du Chachani. Malheureusement le temps nous manque pour vous raconter maintenant, car nous quittons pour le Canyon De Colca à l'instant. Nous vous reviendrons donc le plus tôt possible en textes et en images pour vous raconter notre aventure à plus de 5,500m!

Hasta Luego!

samedi 10 mai 2008

À l'assault du Chachani!

Holà!

Nous voilà à Arequipa, au pied du Chachani, Misti et Pichu Pichu, trois volcans surplombant la ville. De notre chambre d'hotel La Reyna, on peut apercevoir les neiges éternelles du Chachani, notre destination ultime. Nous en sommes aux derniers préparatifs en vue de l'assault final prévu d'en moins de 24 heures. Ce sont donc nos derniers écrits avant l'ascension de notre premier 6,000 mètres en autonomie complète (sans guide ni porteurs). Nous vous reviendrons donc après cette étape, de loin la plus périlleuse de notre périple au Pérou!

Hasta Luego!

à suivre...

vendredi 9 mai 2008

Du Lac Titicaca à Chucuito!

Holà!

Nous revoilà, toute l'équipe et en pleine forme! Laissez nous tout d'abord vous parler des îles flottantes de Uros. En effet, finalement nous y sommes accostés pour 45 minutes environ. Le temps que l'on nous fasse une démonstration sur la construction de ces fameuses îles flottantes. Ce fût très intéressant, du fait que les habitants participaient activement à la démonstration. Sur la petite île où nous étions vivent 35 individus répartis en 10 familles. Il est également intéressant de noter que chaque île (40 îles au total) possède son propre (Mayor) représentant de l'autorité. Les habitants des îles vivent essentiellement de la pêche et aujourd'hui du tourisme. Noter que ce dernier prend de plus en plus d'importance dans la vie quotidienne des Uros. En effet, nous avons pu le constater de nous mêmes, car tôt le matin, c'est véritablement la valse des bateaux touristiques. Ensuite direction Taquile!

Notre arrivée sur l'île se fait par le Port de Salacancha situé sur la côte Est de l'île. Malgré le fait que nous n'avions pas retenu les services d'un guide, voulant explorer l'île à notre rythme, nous nous sommes retrouvés à dîner chez l'habitant avec le reste des passagers sur l'invite du guide! Croyant que le tout était inclut dans les frais de transport (70 Soles), nous avons accepté l'offre par commodité. Le dîner comptait deux options: la première un filet de truite sur un nid de riz avec soupe, le second une omelette aux légumes également sur un nid de riz avec soupe. Devinez ce qu'a choisit Lorraine? Hummmm! À la fin du repas, nous avons également eu droit à deux danses traditonnelles suivies "Surprise!" de la cuenta (facture)! Hé oui, nous voilà plus pauvres de 34 soles. Nous avons toutefois rencontré un jeune couple d'aventuriers de Québec très intéressant avec lequel nous avons échangé sur nos aventures.

Puis ce fût le départ pour la Plage Kollata Aco, située à l'extrémité Sud de l'île, où nous allons piquer notre tente. Et quel choix judicieux que celui de choisir cette option sur deux jours qui nous a permis de faire le tour complet de l'île de Taquile. Judicieux, car sans contredit la partie la plus spectaculaire de l'île est celle située plus au Sud, ironiquement peu fréquentée par les touristes. Une fois à destination, on découvre une plage de sable fin où non loin les habitants faisaient leur lavage. Jusqu'à cet instant tout allait pour le mieux, une vue splendide s'offrait à nous et l'on pouvait même apercevoir les cîmes enneigées de la Bolivie située face à nous! Rapidement, nous montons le campement et nous nous affairons au souper. Le soleil étant déjà disparu, la température chute rapidement à cette altitude (3827m). À 8 heures à peine, nous étions déjà emmitoufflés dans nos sacs de couchage, prêts à tomber dans les bras de Morphée. Ce n'est qu'à peine quelques heures plus tard que notre calvaire a commencé... Lorraine fût prise d'une violente poussée de fièvre, alors que Stéphane luttait désespérément contre de violents maux de tête! Ce qui vous laisse imaginer l'inoubliable nuit que nous y avons passée...

Le lendemain matin fût tout aussi pénible, car même avec très peu de sommeil et une nuit plus que mouvementée, la tâche de défaire le campement et de nous mettre en route s'imposait. En effet, nous étions attendus au Port de Chilcano pour le bateau du retour prévu à 14 heures (le seul!). Une fois arrivés au port, surprise le bateau n'y était pas encore... Un moment d'attente qui nous aura permis de faire l'heureuse rencontre d'un jeune québécois exilé de son Irlande d'adoption où il avait élu domicile depuis quelques temps. Nous avons pu échanger sur plusieurs sujets intéressants (les Canadiens/Nordiques, voyages et politique). Au moment de prendre le bateau, un sprite et quelques biscuits sodas plus tard, Lorraine se sentait presque d'attaque pour un bon souper! C'était sans compter la tumultueuse traversée de trois heures vers Puno, sur laquelle une tempête faisait rage. La valse des vagues a certainement contribué à une reprise des hostilités entre Lorraine et sa "tourista"! De retour sur la terre ferme, une deuxième nuit à Puno s'imposait, ce qui nous a finalement permis de visiter Chucuito.

Chucuito, située à 3866m d'altitude et comptant quelques 1000 habitants, a son importance, car elle fût la capitale de la civilisation Lupaca. Ce petit village oublié compte quelques curiosités intéressantes, dont le temple de la fertilité Inca Uyo (sexe de l'Inca). Un petit espace rectangulaire clôturé de murs de pierres (5 soles par personne pour y accéder), où nous attend un jardin de pierres taillées en forme de phallus. Il s'agit d'un observatoire astronomique en lien avec les activités agricoles, également en relation avec des rites de fertilité des semences.

Non loin de là, nous retrouvons l'église Renaissance Santo Domingo, dont la construction a débuté en 1534. Autre site intéressant, la place Chucuito où se tient l'église Asunción, dotée d'un portail Renaissance (1601) encore original, tout comme l'église elle-même. Au bas des marches de cette église se retrouve une croix de l'inquisition où l'on imposait la croyance religieuse (tu crois ou tu meurs). De l'autre côté de la fontaine, où se tient aujourd'hui une horloge solaire, se dressait par le passé un pilori, un poteau de pierre installé au sommet de trois marches, symbole de la loi et de la justice. Plus près de l'église se retrouve une autre croix, celle de la catéchisation où l'on dispensait l'instruction religieuse des Indiens.

Ce qui résume notre visite de Chucuito! Maintenant, en route pour la suite de notre aventure dans la région d'Arequipa, tous les deux en forme!

À suivre...

jeudi 8 mai 2008

De retour à Puno!

Holà,

Ce soir je serai très bref pour vous donnez de nos nouvelles et surtout j'essaierai de ne pas trop faire d'erreures de français car je suis seul au café Internet ce soir! En effet, nous sommes de retour de l'île de Taquile depuis peu et nous devions prendre le bus ce soir pour Arequipa mais Lorraine a ramener un petit souvenir de l'île! Rassurez-vous rien de trop grave, juste une petite tourista pour le moment. Alors, on a préféré remettre à demain soir notre départ pour Arequipa. Je suis donc arrêté vous donner des nouvelles en revenant d'échanger nos billets d'autobus. Maintenant, je vais retourner à la chambre m'assurer que tout va bien. Nous reviendrons demain vous parler de Taquile et vous en mettre plein la vue avec quelques photos superbes de l'endroit à ne pas manquer!

Buenas noches!

lundi 5 mai 2008

Direction Lac Titicaca (région de Puno)!

Holà,
Nous voilà de retour à Cusco après notre première semaine d'aventure et fins prêts à entreprendre la suivante. Hier, nous avons pris le train d'Aguas Calientes vers Cusco (4hres) et sommes arrivés à Cusco vers 21h15, le temps de se trouver une chambre pas chère et hop! au lit. Depuis trois jours maintenant que je (Stef) combat un je ne sais trop quoi; j'ai la fièvre qui ne semble pas vouloir disparaître. En fait, c'est depuis les heures qui ont suivi notre bref trempette dans les fâmeux bains chauds. Inutile de vous dire qu'après les maux de tête, je me serais bien passé de la fièvre... d'autant plus que nous nous apprêtons à quitter Cusco (3,400m) vers Puno (3,800m). Nous voyagerons de nuit et nous arriverons à Puno demain matin 6h. Nous devrions y passer la journée à s'acclimater avant de partir pour deux jours sur l'île de Taquile (4,074m) histoire d'entâmer l'acclimatation finale en vue de l'ascension du Chachani notre premier 6,000m.

Laissez nous maintenant vous parler brièvement du Lac Titicaca et de l'île de Taquile. Tout d'abord, il importe d'expliquer que le Lac Titicaca est considéré comme le lac le plus haut au monde (altitude: 3810m). Il s'étend sur une surface approximative de 8290 km carré et son eau est d'un bleu limpide et profond! Ses 36 îles lui donnent des allure de mer Égée, mais la température de l'eau oscille entre 8 à 123 degrés celcius. Ce qui n'empêche toutefois pas les Indiens Uros d'organiser des compétition de natation entre les îles flottantes. Le mode de vie des Uros est unique au monde!!! Depuis longtemps, ces Indiens se sont adaptés à l'univers instable de leur milieu de vie, c'est l'endroit le plus visité du Lac Titicaca! La légende dit que ce peuple existe depuis bien plus longtemps que le soleil, quand la terre était plongée dans les ténêbres... Quand on leur demandait qui ils étaient, ils répondaient qu'ils n'étaient pas des hommes... Pourquoi l'appellation "îles flottantes"? Car elles sont construites en roseaux et sont accrochées au fond du lac afin d'éviter qu'elles dérivent; le "sol" est constitué de 2 mètres de racines flottantes, elles-mêmes recouvertes de 1 mètre de tiges!

L'île sur laquelle nous comptons séjourner pour deux jours ne compte pas parmi ces îles flottantes. L'île Taquile est reconnue pour ces paysages et les habits traditionnels portés chaque jour par tous ces habitants! Ici, ni moteur, ni chien, ni police, la vie s'écoule paisiblement... Les trois lois de la civilisation inca sont ici toujours en vigueur: 1- Ne vole pas! 2- Ne sois pas paresseux 3-Ne mens pas!! Nous avons l'intention de faire le tour de l'île en deux jours en autonomie complète, c'est à dire coucher dans la tente, faire notre propre nourriture, etc. D'autres peuvent décider de séjourner chez les habitants qui offrent leur hospitalité à moindre coût! Ce qui est intéressant est que les montants récoltés à même le tourisme sont redistribués à l'ensemble de la communauté composée de 1500 habitants!

Avant de quitter pour quelques jours, nous tenons à vous remercier une fois de plus pour vos commentaires! Nos pensées vous accompagnent, surtout dans ces moments sombres de l'élimination de nos très chers Canadiens!!! et nous prenons bien soin de nous! Hey! Kaven ils ont même des CD de Green Day ici, cela nous a fait penser à toi... psst... si vous lisez ces lignes les Princesses, on vous envoit plein milles bisous!! x0x0x0x0x

Mario, on te souhaite un bon anniversaire! (20 ans, ce n'est rien... hihihihi)

Nous reprendrons contact dès qu'il nous le sera possible!

p.s. Steph, nous ne t'avons pas oublié, il nous ait même arrivés à quelques reprises de nous dire "Steph dirait que ce n'est pas cela la vie!!!!! ;-)

samedi 3 mai 2008

Machu Picchu!

Holà!


Nous voilà de retour du fameux Machu Picchu! Nous avons adoré notre visite des ruines et je vais laisser le soin à Lorraine de vous en parler davantage. Pour ma part, je vais vous parler du Trek de Salkantay! Ce fut un trek de 5 jours qui incluait une visite du site de Machu Picchu. Des glaciers de la cordillère Vilcabamba à la forêt de montagne de la vallée du rio Alto Salkantay, voilà toute la diversité qu'offrait ce trek. Le point culminant de ce trek est sans aucun doute la passe du col qui offre une vue exceptionnellement rapprochée sur l'un des deux "6000" emblématiques de la région de Cusco: le nevado Salkantay. La première ascension du Salkanntay remonte à 1952 et celle de l'Humantay à 1953. Cet itinéraire constitue une bonne alternative au surfréquenté Chemin de l'Inca.


Jour 1
Notre aventure à commencer très tôt mardi matin soit à 5h30 au centre de la Place San Francisco où nous devions rejoindre le reste du groupe. Nous sommes ensuite grimpés dans un autobus qui nous mena deux heures plus tard au petit village de Mollepata par une petite route sinueuse à flanc de montagne. En fait, la route serpente les montagnes en descendant durant la première heure pour ensuite remonter l'heure suivante, mais cette fois sur une route de gravier vraiment à flanc de montagne! Une fois au petit village, petit déjeuner rapide et hop! On s'entasse à l'arrière d'un camion "debout" avec bagages qui file sur une petite route chaotique de montagne pour les 45 prochaines minutes. Puis, nous y sommes enfin, dernier petit "briefing", crème solaire, chasse moustiques et nous voilà enfin sur la route sur laquelle nous n'avons pas tardé à apercevoir notre premier sommet enneigé. Nous marchons pendant environ 3h sur une route qui monte graduellement jusqu'à notre point de rencontre pour le dîner. Et là notre première surprise, la nourriture d'une très grande qualité et en quantité industrielle. En fait, je vous dirais que c'était beaucoup trop pour se genre de trek où normalement on mange peu mais régulièrement. Nous avons eu droit à chaque repas à une table digne des plus grands restaurants de Cusco avec en arrière plan l'Humantay une imposante muraille glacée! En fait, n'eut été du manque d'appétit dû à l'altitude, nous aurions tous beaucoup trop manger, quoique certains ne semblaient pas en souffrir outre mesure. Bon, voilà pour la partie repas.

Ensuite, nous sommes montés vers le fameux Salkantay, montagne sacrée de la civilisation inca. Nous avons couché à 4,170m d'altitude, là où les premiers malaises (maux de tête, nausées) sont apparus pour certains membres de l'équipe. Pour ma part, je combattais toujours ce mal de tête qui ne voulait pas disparaître. Il faut dire que le rythme du trek se fera toujours beaucoup trop rapidement pour une telle altitude. Le guide aura tendance à ajuster son rythme au plus rapide du groupe, ce qui rendra la vie beaucoup plus difficile aux autres membres. Car, je vous le rappelle, en altidude deux choses importe: boire beaucoup d'eau et adopter un rythme lent (pôlé, pôlé).


Jour 2
Aujourd'hui, nous commençons la journée en grimpant la moraine frontale du Salkantay, datant de la dernière glaciation de l'ère quaternaire. C'est également aujourd'hui que les plus rapides se retrouvent derrière le groupe ayant mal à partir avec le mal des montagnes. Nous atteindrons la "passe du Salkantay" 3 heures plus tard à une altitude respectable de 4,600m. Nous en avons également profité pour prendre une photo de groupe et plusieurs autres bénéficiant d'une vue exceptionnellement rapprochée des glaciers. Nous avons également eu droit à deux avalanches sur le Salkantay, le bruit qu'elles font ressemble énormément au grondement du tonnerre. Mais rassurez-vous, nous en étions bien loin... Nous avons également pu constater de nos propres yeux le recul des glaciers, signe évident du réchauffement climatique! Puis, ce fut le début d'une longue et exténuante descente dans un sentier de roches vers le petit hameau de Challhuay, un replat situé à 2920m. Pour ceux qui en ont déjà fait l'expérience, vous savez qu'il n'y a rien de plus pénible qu'un sentier de roches qui descent abruptement.

Arrivés au point du dîner, 3 heures plus tard, nous avions les pieds en feu! Toujours notre traditionnel dîner (festin de roi!) à la suite duquel nous ne rêvions que de dormir. Mais nous avons dû reprendre la route pour un autre 3 heures de descente sur un sentier mi-rocheux, mi-gravier. L'arrivée au camp 2 de Challhay (2,920m) se fait avec le traditionnel thé de 17 heures servit avec biscuits et popcorn! Ensuite, nous retrouvons notre tente pour nous y reposer en attendant le souper qui sera servit aux environs de 19 heures. Puis, comme tous les soirs, vers 20h30 nous sommes au lit exténués de nos 20km de randonnée, le levée se faisant très tôt le matin, soit à 5h30.


Jour 3
Aujourd'hui, nous descendrons à 2,060m par un petit sentier qui monte et qui descend durant 6 heures avec quelques petites pauses. Cette journée mettra à rude épreuve les membres de l'équipe qui arriveront exténué au camp au environs de 14h. Notez que ce camp 3 est situé dans le petit village de Playa où il nous a été possible d'acheter bières, cola et boissons énergétiques. Inutile de vous dire que certains en ont abusé légèrement (de la première évidemment) et s'en morderont sévèrement les doigts le lendemain matin... Nous étions également campés à proximité de la rivière (glaciale!) de rapides, la rio Alto Salkantay, où nous sommes allés nous rafraîchir. Nous avons ensuite pu profiter du reste de la journée pour nous reposer en vue de la journée du lendemain. Ici, la terre produit bananes, grenadilles, cannes à sucre, avocats, patates douces, maïs, fruits de passion et café!


Jour 4
On commence avec une montée de 3 heures sur un sentier humide et très escarpé! De loin, la montée la plus difficile que nous ayons connue depuis la nuit du Kili! Ouf! Pour trekkeur averti! Heureusement pour nous, notre guide nous avait offert pour cette dernière journée de mettre nos sacs dans le camion qui allait directement à Aguas Calientes. Si, au début de la journée, nous éprouvions un certain sentiment de culpabilité de profiter de cette offre, nous en avons remercié le génie plus tard. Nous avons atteint le sommet littéralement exténué et vidé, heureusement nous avons pu récupérer aisément en attendant le reste du groupe. Une fois tout le monde arrivé, petite scéance de photos puis à nouveau sur la route. Nous atteindrons nos premières ruines incas environ 30 min plus tard... Ce sont les ruines d'un ancien village de paysans dont seul le temple fût rénové dont l'ouverture principale fait face au Machu Picchu que l'on peut déjà apercevoir au loin... Après une pause bien méritée, nous entreprenons une interminable descente en zig zag à flanc de montagne vers le petit village de "Llactapata", d'où nous prendrons le train en direction d'Aguas Calientes. Un village appelé aussi "Machu Picchu Pueblo", constuit au fur et à mesure de l'augmentation du nombre de touristes visitant Machu Picchu, oú une vraie douche chaude et un sommeil plus réparateur nous attendent. Ici, le béton est roi et l'anarchie architecturale est la meilleure définition du lieu!!! Le bas du village, traversé par la voie ferrée, évoque le temps du Far West!! On peut y trouver un certain charme...

Jour 5
Aujourd'hui, le 3 mai 2008, nous sommes partis tels des aventuriers, sous la pluie, à la découverte de la Cité perdue de Machu Picchu... Réveil à 4h00 a.m., déjeuner à 4h30 et départ pour l'autobus à 5h00 afin d'être parmi les premiers a foulé le sol des célèbres ruines incas. Des dizaines d'autobus font la file pour accueillir les touristes provenant de tous les coins du monde! Malheureusement, la pluie et la brume étaient de la partie! Pas de chance après ces quatre jours ensoleillés dans le Sentier Salkantay! Tant d'histoires se racontent à l'intérieur de ces murs de pierre taillées et polies à mains d'hommes. La Cité inca est célèbre certes, mais chacun a sa propre histoire à raconter. Voici la nôtre, racontée avec un brin de quechua, la langue inca... Tout d'abord, il importe de s'attarder à la prononciation de cette Cité. Nous avons appris de notre guide Javier que la prononciation couramment entendue "Machu Picchu" n'est pas celle de la civilization inca. Il faudrait dire "Machu Pikchu" qui signifie "The Old Montain" en Quechua. Découverte tout d'abord en 1901 par des fermiers et officiellement en 1911 par un anthropologue américain, Hiran Bingham, la Cité était couverte de végétation, une jungle qui rapidement a dévoilé ses trésors: des ruines construites vers les années 1450 ap. JC. Aujourd'hui, les ruines du Machu Picchu sont protégées via l'appelation du parc national de Machu Picchu, classé Patrimoine mondial de l'UNESCO!


Javier nous a raconté deux mythes, deux légendes entourant la construction de ces ruines. La première raconte que ce sont 4 fréres provenant de trois directions différentes (les trois montagnes entrourant la Cité: Ampato, Wayna Picchu et Machu Picchu) qui auraient développé cette majestueuse Cité. L'autre légende raconte que ce serait un couple provenant du Lac Titicaca qui en serait les fondateurs. N'oublions pas que ces histoires relèvent de la mythodologie. Les anthropologues quant à eux expliquent que plusieurs, les historiens chiffrent ce nombre à un millier d'individus, des douze millions d'individus de la civilization inca ont construit à mains d'homme, avec passion et acharnement, cette énigme anthropologique. Travaillant avec fierté, gage de leur avenir, ils ont malheureusement déserté leurs oeuvres avant la conquête espagnole, se dirigeant vers la Cité Ollantaytambo. Nous pouvons d'ailleurs observer que l'oeuvre demeure inachevée. La raison de leur départ demeure un mystère... Cependant, cette Cité est tombée dans l'oubli, survivant ainsi aux destructions et au pillage espagnol.


Les différentes constructions observables, au nombre approximatif de 200, est à 70% originales, seulement 30% ont été restaurées depuis 1911. Il est facile à l'oeil nu de remarquer quelles pierres sont originales de par leur couleur plus pâle. Comme il est intéressant de différencier les habitations civiles (habitations, greniers, ateliers) des Temples Sacrés. Les pierres composant les habitations civiles étaient à l'état brut, alors que les pierres composant les Temples Sacrés étaient polies et très bien découpées. La Cité a été construite en hauteur, 3051m d'altitude, pour se rapprocher des dieux. D'ailleurs, trois animaux étaient et sont toujours d'une importance majeure, chacun d'eux représentant trois mondes, trois palliers de leur symbole Inca, le Chakana Le monde des morts est illustré par le Serpent;
Le monde des vivants par le Puma, sa force, son pouvoir;
Le monde des dieux par le majestueux Condor.
Ce symbole représentait leur croyance en la réincarnation. Des momies de jeunes filles âgées de 12 à 14 ans ont d'ailleurs été retrouvées derrière la Maison du gardien, se situant dans les hauteurs de la Cité, où se trouvait la table d'offrande, de sacrifice. Chacune d'elles étaient, lors de leur découverte, en position foetale, prête à la renaissance.

Que dire de plus, il y a tant de choses à raconter, toutes trés intéressantes! Ah oui, deux périodes de festivité sont importantes à noter. La première est le Soltice d'été, le 23 décembre (ils sont à l'inverse de nous!! ). Lors de cette journée importante, dans les hauteurs de la Cité, on pouvait observer l'effet d'ombre des rayons du soleil éclairant uniquement l'oeil du Puma dont la forme est taillée dans une pierre toujours sur place. Pourquoi le Soltice d'été? Car le Puma est présent dans toute sa force!! Aujourd'hui, malheureusement, il n'est plus possible d'observer ce phénomène puisqu'une équipe publicitaire de la bière Cusquena a brisé la pierre l'Intiwatana permettant aux rayons de soleil de créer l'effet d'ombre sur la pierre taillée en Puma. La deuxiéme période importante est le Soltice d'hiver, le 24 juin. Cette date marquait le début de l'année solaire, le soleil étant l'objet central du culte inca.

Dans les hauteurs de la Cité se retrouve également un temple, le Temple des Trois Fenêtres, comportant trois ouvertures ouvrant en direction Est (c'est d'ailleurs ainsi que l'on reconnaît les constructions Incas des constructions Pré-Incas. Ces dernières avaient leur ouverture face au nord, ce qui n'a jamais été le cas pour l'Empire Inca). Ces trois ouvertures représentant les trois éléments sacrés des Incas: le feu, la terre et l'eau. Près de ce temple se retrouve également une pierre ayant quatre coins. En déposant 4 boussoles à chacune de ces extrémités, les 4 points cardinaux sont dévoilés: le sud, le nord, l'est et l'ouest.

De nombreuses terrasses composent ce majestueux site archéologique, terrasses servant lors de la civilization inca à l'exploitation agricole, plus particulièrement à la récolte du maïs. Aujourd'hui, ces terasses sont entretenues à même la chaîne alimentaire. Imaginez vous donc que ce sont les lamas qui broutent l'herbe, évitant ainsi l'ensevellissement des ruines sous la végétation telle qu'elles ont été découvertes en 1901 et 1911! Voilà pourquoi les lamas sont présents sur pratiquement toutes les cartes postales représentant Machu Picchu! Les lamas sont donc une main d'oeuvre importante!!! hihihi

Voilà ce que nous avons appris, une culture qui vaut vraiment la peine d'être davantage étudiée. Elle est d'une richesse inimaginable! Même les dizaines et les dizaines de photos prises et reprises ne peuvent pas rendre ce que nous avons vu et vécu à travers ces murs d'histoire. Malheureusement, comme rien ne peut être parfait, trois déceptions ont ponctué nos découvertes.

Tout d'abord, la déception de ne pas pouvoir prendre la photo de Machu Picchu du haut de la montagne Wayna Picchu! Toute une histoire... Ce matin, vers les 8h00, après notre visite guidée avec Javier, nous avons décidé de ne pas revenir sur nos pas pour atteindre les toilettes publiques. Ce dernier nous avait d'ailleurs conseillés de passer le "check point" menant au sentier de Wayna Picchu, à quelques pas seulement d'où nous étions pour accéder à un sous-bois. Comme la brume était dense, il n'était pas question pour nous de grimper cette montagne dont la descente est dangereuse sous la pluie. C'est quand même 45 minutes de montée abrupte et 45 minutes de descente toute aussi abrupte! Voilà que nous revenons sur nos pas avec l'intention de revenir faire l'ascension un peu plus tard en journée. Vers 10h30, nous nous dirigeons donc vers le "check point" avec la ferme intention de prendre cette fameuse photo. Une ligne de touristes nous accueille... que fait-on, attendons-nous au risque de se faire dire que l'accès est terminé (un quota de 400 personnes par jour est en vigueur)? Après une longue, longue et longue réflexion, nous décidons d'attendre en ligne pour faire l'ascension de cette fameuse montagne... en vain... l'accès nous ait refusé... la raison: nous avons passé cette "gate" le matin même!!!!! Pas le droit deux fois dans la même journée!!!! FRANCHEMENT!! Il fallait le dire le matin...

Deuxième déception est que notre billet d'autobus pour le retour à Aguas Caliente n'est pas compris dans le trek. Nous devons donc débourser 6$ américains chacun!!! Étrange, SAS Travel nous amène à la Cité perdue, mais à nous de revenir...

Troisième déception est que nos billets de train pour le retour à Cusco, notre ville de départ, sont prévus pour demain matin 9h30 alors que nous avions demandé une journée supplémentaire à Aguas Caliente. Heureusement, les talents de négociateur de Steph a fait renversé la vapeur (train... ha ha)! Nous prendrons donc le train à 5h00 p.m demain!!!!

Bref, ce fût une journée ponctuée de sourires, de photos, de sourcils froncés et d'émotions exprimées... Une journée que nous avons terminée avec les bains chauds ("Hot Spring" 10 soles par personne) et un message inca! Que dire... ??? Les bains chauds ne sont pas ce à quoi nous nous attendions, une expérience que nous ne répéterons pas... Les massages? Ils ont fait du bien là où cela faisait mal! C'est habituellement ce à quoi ils servent, alors pour 20$ u.s., pourquoi s'en passer? Finalement, nous avons arrosé la fin de notre trek, notre toute première semaine, avec une bonne pizza, des bonnes pâtes alfredo chez Mandor Pizzaria, sans oublier notre tout premier vin péruvien, le Tacama 2007. Levons notre coupe: salute!!!!

Voilà ce qui complète bien notre première aventure, nous sommes prêt à vivre les deux prochaines dans la région d'Aréquipa, située plus au sud de Cusco: le Chachani et le Cañon da Colca!
C'est donc à suivre...

vendredi 2 mai 2008

Arrivés à Aguas Calientes!

Holà!

Des nouvelles fraîches en direct du Pérou! Il est présentement 18h25 et nous venons à peine d'arriver, le temps de prendre (enfin!) une douche et nous voilà! Pour cette fois, nous serons brefs car le souper nous attends et l'Internet est très lent ici. Nos premières impressions sont "Waow!" Tout un Trek que celui du Salkantay! De loin le plus fabuleux côté paysage que nous ayons fait jusqu'à présent mais Holà! Combien exténuant!!! Ouf! Il faut dire que nous avions choisit de le faire sans l'aide de porteurs ce qui en a ajouté davantage comme si cela était nécessaire???
Pour le moment pas de photos encore car manque de temps, il faut dire que c'est très long pour "uploader" des photos. Donc, nous sommes en santé et heureux de notre aventure jusqu'à présent. Demain nous devons nous lever à 4h pour partir en direction du Célèbre Machu Picchu et nous y passerons la journée.
Alors ceci conclue pour le moment notre récit car le temps nous presse mais nous ne manquerons pas de revenir vous en parler davantage demain soir...

Merci de vos commentaires et de nous suivre fidèlement...

lundi 28 avril 2008

La Vallée Sacrée!

Holà!

Nous voilà de retour de notre sortie dans la Vallée Sacrée. Nous y avons vu nos premières ruines Incas, tout à fait incroyable! Notre journée a commencé pour la visite des ruines de Pisac, un ancien poste de garde Incas à l'intérieur duquel on retrouve le Temple du Soleil. Situé à 3350m, Intiwatana (là où on attache le soleil) est le secteur le plus sacré de Pisac (voir photo).

Ensuite, nous sommes parties pour les ruines d'Ollantaytambo qui domine un petit village qui a conservé son aspect incas. Ces ruines furent de loin les plus passionnantes de par leur infrastructure. Après avoir grimpé les 240 marches qui traversent de grandes terrasses agricoles et défensives, nous arrivons à une imposante porte, celle du Temple du Soleil (hey oui, un autre!). Il est toutefois unique de par sa structure et sa construction. Imaginez d'énormes blocs de granite, pesant plusieurs tonnes, transportés sur une distance de 3,5km pour former le temple. Ce temple servait également de calendrier solaire et il a ceci de particulier, le 21 juin à 6hpm le soleil éclaire la porte du temple uniquement en plus de découper la tête du lama. Et oui, l'ensemble de la structure forme un lama de plusieurs km carré, ne pouvant être vu qu'à vol d'oiseau. Dominant Ollantaytambo, sur la montagne qui fait face se découpe naturellement le visage sérieux du dieu Wiracocha qui veillait sur les greniers à nourriture (voir photo).

Je pourrais vous en parler encore et encore mais je risquerais de vous endormir, alors je concluerai cette journée de sortie dans la Vallée Sacrée sur ces mots. Nous avons visité une église de Chinchero datant du XVII siècle qui avait conservé ces fresques originales. Ensuite nous sommes rentrés à Cusco, histoire de se reposer un peu car j'avais la tête qui voulait exploser. Hé oui, je me traine un mal de tête depuis samedi et il est très tenace... Bon voilà pour ma part, je cède la parole à Lorraine...


Pour ma part, j'ai envie de vous parler cuisine... Pour moi, le Pérou est une expérience cullinaire! Les spécialités péruviennes sont donc celles que je recherche. Les déjeuners (en espagnol desayuno) compris avec la chambre sont évidemment des déjeuners, style européen (pain, beurre, confitures). Nous avons toutefois expérimenté un déjeuner péruvien au restaurant surplombant la Plaza des Armas, le Yaku Mama's. Les oeufs (Huevos) étaient recouverts de salsa à la tomate. C'était bon, quoique différent. J'ai finalement goûté le fameux poisson mariné dans une sauce au citron, excellent! (Je ne vous conte pas de blague, je ne suis vraiment pas du genre à tripper poisson!!!!). Pour le dîner (cena en espagnol) aujourd'hui, j'ai essayé deux mets typiques de Cusco, tous les deux très bons: la sopa a la criola (ressemble beaucoup au soupe thaì) et Ijo de la calina (pas très sûre du nom!!! C'est du poulet dans une sauce de type carry). L'avocat est un légume souvent utilisé pour les mets, que ce soit pour les entrées ou les salades.

Trève de parler cuisine... Ce matin, nous sommes allés dans les hauteurs de Cusco (3740 m) pour une vue d'ensemble de la ville entourée de montagnes. Une grande marche dans les ruelles de marches de pierre en pente raide. Nous sommes décidemment en forme pour notre trek de demain!!! Malheureusement, nous avons décidé de ne pas visiter les ruines près de Cusco car le prix d'entrée est de 40 s chacun et nous avons l'intention d'y revenir à cheval après notre trek.

C'est le moment pour nous de céder la place à un autre aventurier qui veut raconter son périple. Quant à nous, nous nous reviendrons dans une semaine, aprés notre trek vers Macchu Picchu!!

Avant de quitter, nous voulons vous remercier de nous lire si assidûment et de nous faire part de vos commentaires. Ils nous encouragent à écrire régulièrement, sachant que nous avons des lecteurs!!!

Un merci particulier aux deux petites princesses qui nous lisent assidûment auxquelles nous envoyons mille baisers.

Hasta Luego!

samedi 26 avril 2008

Arrivés à Cusco!

Nous voilà enfin dans la célèbre ville Inca, arrivée à 6h30 ce matin. Le choc fut brutal! Tout de suite en sortant de l'avion, la rareté d'oxygène se fait sentir. Une impression d'hyperventilation et des palpitations qui perdurent toujours au moment de vous écrire ces quelques lignes. Par contre, pas de malaise sévère, on semble être en voie de s'acclimater tranquillement. Le moindre excès de vitesse nous rappelle "cruellement" que l'on doit laisser à notre corps le temps de s'habituer à l'air local. À titre d'information, le taux d'oxygène dans notre sang, une fois à Cusco, se situait en moyenne à 87% (avec saturomètre) alors que chez nous il serait de 97 à 100%.

Deuxième choc, la langue... Pas évident de passer en mode "espagnol". Ici, à Cusco, les habitants parlent presqu'uniquement cette langue et le quechua. Alors, on tente de se faire comprendre avec les quelques mots que nous possédons. Cela ne vient vraiment pas spontanément. Cependant, nous avons tout de même réussit à nous procurer une chambre au Santa Maria Hostal. Nous avons également commandé notre premier déjeuner péruvien! C'est pas mal pour des débutants!!!

La ville est un chef d'oeuvre architectural (elle est d'ailleurs reconnue comme LA ville archéologique des deux Amériques). Nous vous joignons quelques unes des nombreuses photos que Stéphane a pris avec un grand plaisir. Faut dire que les panoramas sont constitués de montagnes, entourant la ville qui est située dans une vallée. Juste l'atterissage valait plus que la peine!!!!

Nous vous laissons sur ces quelques images... demain, nous visitons les Ruines de la Vallée Sacrée!

à suivre...

vendredi 25 avril 2008

Arrivés à Lima

Nous voilà à Lima!

Il est présentement 1h55 a.m (2h55 a.m au Québec)! Le vol s'est bien passé, en tout, Ottawa-Toronto 1hre, Toronto-Lima 7hres. Tout ce que nous avons vu jusqu'à présent, c'est l'aéroport de Lima où nous attendons le vol vers Cusco à 5h20 a.m. Les transferts se sont bien déroulés, pas compliqué à Lima! Le taux de change est d'un peu moins 3 Sol :1 Can (76$ Can pour 200 Sol). Par exemple, l'accès Internet pour quinze minutes coûte 3 Sol. Nous vous reviendrons sur le pouvoir d'achat en Sol lorsque nous serons à Cusco! Ce qui conclu ce premier envoi en direct du Pérou!

Hasta Luego!

dimanche 13 avril 2008

Destination Pérou

Plus que quelques jours avant notre départ!

Les préparatifs vont bon train, nous en sommes à vérifier le contenu des sacs, de la liste de matériels, apprendre quelques rudiments d'espagnol et à définir l'itinéraire final. Pour le moment, je vous parlerai de la liste de matériels. Pourquoi est-ce si important?

Nous partons en autonomie complète pour trois semaines, c'est à dire avec pour seul bagage notre sac à dos! Nous sommes donc limités en fait de contenu et en fait de poids. Pour ma part un sac de 75L et 50lbs, pour Lorraine un sac de 60L et 35lbs que nous devrons porter avec nous tous les jours. Ces sacs devront contenir tout le nécessaire de camping, de montagne et de voyage! Nous ne partons pas ultra-léger, mais nous devrons user de finesse pour réussir à tout emporter, chaque gramme compte.

Comme difficulté supplémentaire, nous devons apporter des vêtements pour quatre saisons. Car nous allons en effet traverser les quatre zones climatiques au cours du même voyage! De la chaleur équatoriale au froid vif des plus hauts sommets! En effet, nous avons l'intention de gravir un ou deux 6,000 mètres lors de notre séjour, donc en plus de vêtements très chauds, nous aurons besoin d'un piolet de montagnes et de crampons...

Ouf! Ce n'est pas une mince affaire que de tout faire entrer ça dans un seul sac. Croyez-moi!

C'est pourquoi, il est très important de ne rien oublier avant de partir, d'où la nécessité de la liste de matériels. Un truc, faites-vous une première liste avec tout ce que vous pensez avoir besoin, ensuite faites votre sac et pesez-le... Maintenant révisez votre liste et éliminez tout le superflu et refaite l'exercice jusqu'à ce que vous ayez atteint le poids visé. Un indice, dites-vous que vous ne devriez pas porter plus 25 à 30% de votre poids.

Pour des modèles de listes d'équipement, rendez-vous sur http://www.modexp.ca/ section outils.

À suivre...

lundi 7 avril 2008

Bienvenue sur notre blog!

Bienvenue sur notre blog!

C'est ici que vous pourrez suivre nos aventures en attendant la parution de nos articles sur www.modexp.ca. Nous tenterons de mettre à jour notre page le plus souvent possible lors de nos sorties et voyages.

À suivre...