mercredi 14 janvier 2009

De retour à Mendoza!!

Bonjour à tous,

Hé oui, nous voilà de retour à Mendoza! Outch! Toute une sortie... Nous n'avions pas connu de journée aussi pénible que ces deux jours de marche forcée pour rallier la sortie du Parc national de l'Aconcagua!!! Et croyez-moi, jamais mes pieds n'ont autant souffert! D'aucune randonnée, trek ou autres sorties, mes pieds n'avaient connu l'enfer des ampoules et des meurtrissures laissées par ces chemins de pierres...

Pour ceux qui nous ont entendus à Tag le jour de notre sortie, dites-vous que nous en étions seulement à la moitié du parcours... Ouf! Nous étions partis vers 10h30 am et les derniers sont arrivés vers 8h30 pm au camp de Pampa Lenas! Nous avions tous les pieds en feu de ce 28 km à travers des sentiers de roches... Inutile de vous dire qu'on était encore bien loin de la vision romantique du début. Nos pieds et nos chevilles devant être en constante alerte au travers de ce long sentier de retour. Comme le disent si bien nos amis anglophones, ce fût une journée "Brutale"! Nous avons à peine eu la force de monter nos tentes et d'avaler ce copieux repas (ravioli avec huile d'olive et parmesan!). Personne n'a trouvé la force de redire sur son assiette et nous sommes tous repartis vers notre lit, car demain nous devons être prêts pour 8h am, petit déjeuner engloutit et tente démontée.

Il est 8h04 am, heure à laquelle nous nous remettons en route. À l'horaire: 4h de marche seulement (les pieds encore douloureux de la marche d'hier!). Toujours ce même sentier de pierres à travers les montagnes, outch! Cette fois, nos pieds n'en peuvent plus et nous le font cruellement savoir! Ce n'est qu'avec entêtement que nous poursuivons le chemin qui nous ramène peu à peu (trop, beaucoup trop lentement) vers la civilisation. Soudain, au moment même où nous perdions espoir, apparaissent devant nous les arbres, les arbres annoncant notre arrivée imminente vers la civilisation!!! Il est là devant nous, à 300 m environ, l'autobus qui nous ramènera à Mendoza! Ce fût le plus long 300 m de ma vie...
...

Waow! Je viens de pouvoir enfin lire tous ces messages... Ouf!!! J'en ai eu les larmes aux yeux, que d'émotions vous avez partagés avec nous!!! Nous sommes tous très émus de voir tant d'amour dans vos paroles et vos mots de réconfort. S'il y a un message à retenir de toute cette aventure, je crois est sans contre-dit qu'il en est un d'amour profond, celui de la vie! Donnez, donnez aussi généreusement, un don pour la vie pour ceux qui en ont tant besoin...

Un merci tout spécial à Lorraine, ma conjointe qui m'a supporté autant virtuellement qu'oralement au moment où j'en ai eu le plus besoin, à Sarah & Noémie qui ont suivi leur papa sur les pentes de ce colosse de pierres, à mon père, ma mère, mes soeurs et mon frère pour leurs mots d'encouragement et de réconfort, à ma tante Gertie, ma plus fidèle lectrice, à mon fidèle ami Stéphane Blais (et Andrée-Lynn, bien sûr!), Bear, Caro & Thomas et tous ceux que j'aurais pu oublier et très certainement les autres...

Un merci tout aussi spécial à mon ami et compagnon dans cette aventure, notre reporter Martin Poirier et bien sûr, incontestablement, votre complice et animateur Jean-Francois Chevrier de Tag Radio...

Finalement, je ne saurais passer sous silence nos nombreux commanditaires que vous retrouverez sur notre site www.aconcagua2009.com. Et tout spécialement: GlobalStar Canada & CDM construction (M. Claude Montreuil) sans qui nous n'aurions pas pu vous tenir en haleine si longtemps et d'aussi loin...

Sans oublier tous ceux qui sont atteints de cette terrible maladie... Merci de votre courage!!!

MERCI!!!

Stéphane Morin
Chef d'équipe

lundi 12 janvier 2009

La vie au camp de base! 11 janvier 2009

Bonjour à tous,

Mes derniers jours au camp de base ont certainement été parmi les plus longues journées de ma vie. Je suis un homme d’action qui est constamment en mouvement et là je me retrouve prisonnier du camp de base à 4200 m d’altitude. Chaque jour, je vois des gens partir vers les camps supérieurs et je me dis que j’aimerais donc pouvoir partir avec eux. Je me sens très frustré par moments d’être pris ici et de ne pas pouvoir repartir vers les hauteurs de cette montagne. Je la regarde juste devant moi, si prêt, pourtant il demeure inaccessible. Nous passons le temps en jouant aux cartes ( je déteste les cartes), en écrivant et en faisant du lavage. Si l’aventure n’est pas tout a fais terminé pour le moment, nous avons tous très hâte de rentrer à Mendoza pour profiter du confort de la ville, pour ma part j’ai surtout très hâte de retrouver les miens.

Stéphane
Chef d'équipe,
Équipe ModeXP



La vie au camp de base,

Lundi dernier j’apprenais que je ne pouvais continuer l’ascension de l’Aconcagua. Après être remonté au camp I pour le premier carry je passais voir le médecin au camp de base pour qu’il m’annonce, après quelques minutes, que j’étais atteint du mal aigu des montagnes, sur une échelle de sept j’étais à cinq; donc pas question de poursuivre l’ascension puisque je risquais l’oedème et dans mon cas s’aurait assurément été un oedème cérébral puisque le symptôme principal était les migraines. Malgré la consommation de grande quantité d’eau et d’ibuprofène (advil). Bien entendu depuis quelques jours vous avez suivi les aventures de Nat seul au camp I. De mon côté, le plus difficile a été de voir partir l’équipe en entier vers le camp I et de devoir rester en arrière pour des raisons hors de mon contrôle. J’ai dû retenir mes impulsions de vouloir garder ma bien-aimée avec moi dans mes bras et rassembler tout mon courage pour lui dire d’aller jusqu’au bout de cette aventure, je lui ai donc dit de continuer et de le faire pour nous et pour la cause. Quelques minutes plus tard Natalie et Stéphane et le reste du groupe partaient pour leur tentative de rallier le sommet de ce monstre de pierre. Il s’en suivit un 24 heures exceptionnel!

La vie au camp de base Plaza Argentina. Charly, chef de la cuisine est venu me chercher pour passer du temps avec eux, question de me réchauffer et de na pas être seul, j’ai accepté. J’ai donc discuté en espagnol avec Paola, Charly, Alfredo, Javier, des porteurs et le médecin; eh oui le médecin qui a refusé de signer mon permis d’ascension pour me permettre de continuer. Jusqu'à ce jour je ne connais toujours pas son nom. Nous avons partagé un bon repas chaud ainsi que nos opinions au sujet de nos cultures respectives. Des sourires, beaucoup de sourires avec des tapes sur les épaules en guise d’encouragement.

Les Argentins sont des gens fabuleux, en général ce sont des gens souriants et accueillants. Pour eux, la montagne est un choix de vie, il laisse leur famille derrière eux pour 3 à 4 mois. Une fois en place ils se dévouent à nous servir et s’assurent que tous les aventuriers, qui passent dans leur coin, passent du bon temps en leur présence. Je vous raconterai ce que Alfredo a fait pour sauver la vie de quelques grimpeurs dans les derniers jours. Si il ya de véritable héros sur cette montagne ce sont bien eux les guides et porteurs argentins.

Philippe
Équipe ModeXP



Salut tout le monde,

Ce matin deux jours après mon arrivée au camp de base je me lève toujours avec de l’oedème au visage. Donc, cela m’amène à penser cette nuit passer au camp I, oui cette troisième nuit d’enfer avec les nausées, les migraines, le mal de montagne en plus du froid. Tout de même le lendemain j’étais motivé à continuer grâce à l’énergie communiquée par les gens en Outaouais. Toute cette énergie qui m’a vraiment donné des ailes pour poursuivre cette folle aventure s’écroule en voyant le regard du guide au levé ce matin-là. Je venais de comprendre que je retournais au camp de base. L’oedème au visage avait empiré. Le tout risque de se transformer en oedème pulmonaire. Je passe quelques moments à pleurer dans ma tente. Une chance qu’il y a Martin et Jean-François mes amis si distants, mais les deux seules personnes à qui je peux parler pour me soulager. Donc, Mickey me présente mon guide qui me re conduira au camp de base.

Natalie
Équipe ModeXP

samedi 10 janvier 2009

Retour au camp de base

Bonjour à tous,
Voilà l’équipe Modexp à nouveau réunit au camp de base et je vous rassure tous en bonne santé. Nous aimerions profiter de cette journée de repos pour vous remercier tous de votre assiduité et de vos nombreux messages de soutien. Même si nous avons eu beaucoup de difficultés à les lire tous (connexion Internet difficile), nous en avons lu plusieurs hier et nous en avons tous été grandement touchés. Aujourd’hui est une journée de repos forcé pour nous tous et il nous est tout particulièrement difficile d’être ici, car il s’agit de la journée du sommet et il fait un soleil magnifique ce matin. Mais pourquoi n’y sommes nous pas ? Que s’est-il réellement passé ?

Si l’heure n’est pas encore aux constats, nous aimerions tout de même démystifier pour vous ce qu’est le MAM, (Mal Aigu des Montagnes) ou en anglais le AMS (Acute Montain Sickness) « Acute » pour apparition soudaine, dont nous avons tous souffert. Personne ne pouvait prédire de quelle façon et à quelle degré le MAM allait nous affecter ici sur l’Aconcagua. Aucun entraînement, aucune préparation ne peut en prédire ces effets. S’il est possible d’en réduire les effets en suivant quelques règles de base, il est impossible de savoir comment le corps va réagir d’une fois à l’autre.

En effet, à une altitude donnée, la même personne peut se sentir bien une fois et la fois suivante en être atteinte de façon sévère.Votre âge et votre sexe affectent vos chances d’en subir les effets. Par exemple, les femmes semblent en subir moins les effets que les hommes. À une altitude modérée, les jeunes (35 et moins) semblent également être plus enclins à en subir les effets. Le risque d’en être atteint semble diminuer proportionnellement avec l’âge des sujets.

Les différentes études sur le sujet ne semblent pas encore pouvoir expliquer cet état de chose.Il est certainement essentiel d’être en bonne forme physique pour réaliser l’ascension de l’Aconcagua, mais cette bonne forme physique ne contribue en rien à diminuer le risque d’être atteint du MAM. À l’inverse, une très grande forme physique pourrait être un facteur favorisant l’apparition du MAM, principalement liée au rythme d’ascension.

Il y a différents degrés de MAM ; faible, modéré et sévère. La ligne les séparant n’est pas fixe et pas toujours évidente, mais se détermine par un système de pointage de 1 à 7 pour en déterminer le degré.

1 à 3 pour faible
4 à 6 pour modéré
7 et + pour sévère

La façon de le traiter diffère également d’un degré à l’autre.

Pour un niveau faible (que tous les grimpeurs connaissent bien), il s'agit de boire beaucoup d’eau, de prendre «advil ou tylénol» et du repos.

Pour un niveau modéré,il faut boire beaucoup d’eau, prendre «advil ou tylénol" et cesser immédiatement l’ascension jusqu’à ce que les symptômes disparaissent.

Pour un niveau sévère, la descente doit être immédiate.

Quels en sont les principaux symptômes ; maux de tête, résistants même aux advils et tylénols, insomnie, nausées et perte d’appétit, étourdissements, vomissements, difficultés respiratoires au repos, fatigue anormale, faible production d’urine, etc. Chacun de ces symptômes ayant une valeur variant de 1 à 3 points.

Par exemple, pour ma part, mes symptômes ont été les suivants ; maux de tête résistants aux advils et tylénols (2 points), étourdissements (1 point), nausées et perte d’appétit (1 point) et fatigue anormale (3 points) pour un total de 6 points. Ce pointage signifiait la fin d’un rêve pour moi ce matin là…

En ce qui nous concernent, nous avons tous été atteints du MAM, à des niveaux entre 5 et 6 points, ce qui signifiait dans chacun de nos cas l’arrêt de l’ascension et par conséquence la redescente au camp de base pour deux d’entre nous.

À la lecture de vos nombreux messages, nous tenons tous à souligner qu’il n’y a pas été question de choix pour aucun d’entre nous, puisque la décision fut prise par les autorités en place c’est-à-dire le médecin traitant et le guide en chef. Bien sûr, nous avons tous été en accord avec les décisions prises aux différents moments, personnes ne voulant mettre sa vie et celle des autres en danger, la montagne ayant déjà fait son lot de victimes en ce début d’année. Si aujourd’hui, nous nous sentons tous d’attaque pour en reprendre l’ascension, il nous en est toutefois impossible dû à la formule choisie, soit celle d’un trek public. Dans ce genre de trek, nous ne contrôlons pas toutes les données puisque nous suivons un horaire fixe ne nous permettant pas l’ajout de journées.

C’est avec certes un grand regret que nous attendons tous le retour du groupe, mais également avec le sentiment du travail accompli! Nous avons tous les trois fait tout en notre pouvoir pour atteindre notre objectif qui, nous vous le rappellons était de ramasser des fonds pour la Société canadienne de la sclérose en plaques.

Effectivement,si nous avons transporté avec nous tous ces équipements électroniques et avons tous mis tant d’efforts à vous tenir informer de notre avancement, c’est principalement pour cette cause. Une bonne façon pour vous de nous signifier votre appui est très certainement de visiter notre site www.aconcagua2009.com et d’en profiter pour faire une contribution en ligne aussi petite soit-elle. Notre véritable objectif étant d’atteindre 20,000$.

Nous vous rappellons également que la totalité des dons recueillis seront directement versés à la Société canadienne de la sclérose en plaques et que tous les frais liés à notre expédition ont été entièrement assumés par les membres de l’équipe.

En résumé, nous espérons que cet article aura su démystifier pour vous ce qu’est le MAM et ce que cela représente pour nous concrètement. Pour nous, l’aventure ce poursuit, car il nous faut maintenant attendre le reste du groupe et franchir les deux jours de marche qui nous séparent encore du confort d’une vraie douche chaude et d’un bon lit douillet. Nous ne vous oublierons pas pour autant, nous reviendrons avec de nouvelles aventures plus urbaines celles-là…

Au plaisir de vous revoir tous et tout particulièrement mon amour Lorraine et mes enfants Kaven, Sarah et Noémie!

Stéphane Morin
Chef d’équipe
Bonjour chers lecteurs,

Samedi matin 9h34 (heure du Québec), je suis toujours sans nouvelle de nos héros qui, selon l'entrevue de JF hier, sont au camp de base pour au moins deux jours encore.  La dernière fois que j'ai parlé à Natalie elle me précisait que les piles du téléphone faiblissaient rapidement.  J'imagine qu'ils sont à recharger les batteries du téléphone et je m'attends à un appel au courant de la journée.

Je vous informe dès que j'aurai des nouvelles...

Martin
Équipe ModeXP

vendredi 9 janvier 2009

Notre trios est de nouveau réuni... 9 janvier 2009

Bonjour à tous,

12h45, heure du Québec je vous confirme que notre trio est à nouveau réuni!!!

WOW, que d'émotions que vous nous avez faites vivre cette semaine. Profitez de ces quelques moments de bonheur au camp de base les trois ensemble!!! La route n'est pas terminé mais tout au long du chemin du retour prenez le temps d'admirer le spectacle naturel que vous présente cette région montagneuse et rapportez-nous votre bagage d'expérience vécue face à ce géant que vous avez su respecter. La montagne vous a dit non cette fois-ci, mais vos parents, amis, connaissances et même des étrangers vous disent tous un gros merci pour avoir partagé vos joies, vos peines, votre exploit et nombres de moments qui débordaient d'émotions!!!

Merci à vous trois

Martin
Équipe ModeXP

Natalie à repousser les frontières de ses limites! 9 janvier 2009

Bonjour à tous,

Natalie vient tout juste de me laisser un message! Elle a un problème avec des oedèmes au visage et le guide lui a demandé de redescendre vu sa condition physique ce matin. Avec de bonnes raisons, et j'appui la décision du guide, il croit que la situation pourrait s'aggraver et mettre la santé de Natalie en péril si elle devait passer une nuit au camp II ce soir. N'oublions pas que le dénivelé prévu aujourd'hui était de 1000 m, ce qui représente une bonne différence d'altitude et augmente les chances de Natalie de se retrouver avec le mal de l'altitude aigu. De plus, n'oublions pas que la météo des derniers jours affichait toujours des tempêtes de neige et de grands vents en fin de journée, ce qui laisse penser qu'une évacuation en cas de pépin de santé ce soir serait impossible. Hier, lorsqu'elle s'est retrouvée à 5600 m les nausées, les étourdissements et les maux de coeur se sont fait sentir d'une façon qu'elle n'avait pas expérimentée depuis le début du périple. Natalie, au courant des derniers jours, a sans aucun doute repoussé les frontières de ses propres limites. Le sommet atteint, de nature psychologique, est à une altitude beaucoup plus élevée que n'importe quel sommet sur cette bonne veille terre.

Bravo Natalie !!!

Jean-François, son frère, et moi-même sommes à organiser les services d'un porteur pour redescendre son équipement au camp de base. Natalie, aux dernières nouvelles, devait vérifier les disponiblités des porteurs ce matin!!!

Martin
Équipe ModeXP

jeudi 8 janvier 2009

Éprouvée, Émue et très courageuse! 8 janvier 2009

Natalie a trouvé sa journée très difficile aujourd'hui.  Le mal de l'altitude a continué à lui marteler la tête et le corps tout au long de l'ascension vers le haut-col (5600 m).  Le Haut Col est situé à un peu plus que le mi-chemin entre les camps I et II, l'endroit ou ils ont rebroussé chemin cet après-midi.  De là, un des guides a rassemblé toute la bouffe que les six grimpeurs transportaient dans leur sac à dos pour la transférer dans son sac à lui et terminé seul le bout de chemin pour rallier le camp II.  De cette façon, ils s'assuraient d'avoir tout ce qu'il fallait pour le camp II demain et du coup, les grimpeurs pouvaient aller se reposer et se préparer pour l'exténuante journée qui les attend demain.  La tempête des derniers jours a forcé les guides à modifier l'horaire puisque certaines journées ont été gaspillées à patienter sous la tente.  Ils sont maintenant fin prêts pour se lancer à l'assaut du camp II demain (qui en passant est, à quelques mètres près, à la même altitude que le sommet du Kilimandjaro en Afrique).

Natalie était de retour à la tente ce soir complètement exténuée et a dû se claquer une bonne sieste de deux heures pour récupérer de cette journée physiquement éprouvante.  Son manque d'énergie la décourageait beaucoup et par le fait même elle a mis deux heures pour se réchauffer et calmer les grelottements  incontrôlables.  Finalement, après avoir ingurgité quatre cup-o-soup et un bon grand bol de chili chaud, l'énergie lui revenait tranquillement.  Elle dit avoir beaucoup de pensées pour vous tous qui avez contribué à payer les porteurs et, sans aucun doute, que cette preuve d'affection a certainement aidés à la réchauffer!  Quelques appréhensions pour l'ascension de demain.  Malgré le fait que les porteurs pourront la libérer du fardeau de son équipement, il n'en reste pas moins qu'elle devra affronter le mal de l'altitude et ajouter à cela une marche pénible dans la neige puisqu'il y est tombé plus de 35 cm de neige depuis ce midi.

Les plans pour les prochains jours:  Camp II demain, repos en soirée avec repas chaud et hydratation importante.  Si la température le permet, samedi matin 5h00 am, départ pour le sommet.  Sinon, journée de repos au camp II.  Dimanche, deuxième et dernière tentative pour le sommet, départ à 5h00 am.  Advienne que pourra, Natalie retrouvera, au camp de base, Stéphane et Philippe au maximum lundi soir!!!

Pour revenir sur les événements d'hier soir, paraît-il que les Italiens perdus dans la tempête auraient été retrouvés et qu'il y aurait des survivants... À suivre.

Natalie tenait à ce que je vous exprime qu'elle est vraiment touchée par les gestes posés aujourd'hui en Outaouais.  Avec beaucoup d'émotions dans sa voix, elle disait ressentir toute l'énergie dégagée par vos pensées positives et votre support intense!!!  Sans le geste d'aujourd'hui, elle n' aurait pas pu puiser dans ses réserves profondes pour affronter la journée de demain.  

De la part de Nat:  UN GROS MERCI.

Martin
Équipe ModeXP